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     "Raïna Kabaïvanska est une reine jusqu'au bout de ses doigts!" (Duglas What)

     "Kabaïvanska est immense - chacune de ses parties ressemble à la fresque d'un grand peintre." (John Rody)

     "Raïna possède le talent de Magda Olivero et de Claudia Muzio de se transformer et elle a réussi à ressusciter le verisimo" (Giorgio Gualerzi)

     "Je dois avouer que je n'avais jamais eu la possibilité de voir sur la scène de l'opéra une héroïne de Shakespeare aussi réelle - la charmante Desdémone est une telle brillante actrice dramatique qui dirige à la perfection les "secrets" de l'art du chant"("Culture Soviétique")

     "...une ligne vocale parfaite en tant que timre et richesse de traits, doublée d'une exceptionnelle intelligence musicale, un sens recherché de style et un goût impeccable qui envahit et passe graduellement de replis de l'archet de la phrase, qui s'appuient sur le glissement léger, dans le jeu doux des modulations subtiles, qui reflètent si nettement au fond du charme enchanté du "piano" et du "pianissimo" aussi bien que de la certitude dans les tons hauts - mélodieux et d'un timbre remarquable. " ("Discoteca", 1973, Giorgio Gualerzi)

     Sur "Traviata" en 1974
     "Bien sûr, quand Violetta est incarnée par Raïna Kabaïvanska, femme fascinante et actrice splendide, il n'y a de difficultés ni pour le metteur en scène ni pour le styliste des costumes... Une unité absolue entre intention et réalisation pendant l'Acte III. C'était vraiment une interprétation inoubliable!..." ("Opera", 1974, Giorgio Gualerzi)   

     "...Raïna Kabaïvanska - le principal caractère féminin sur le plan scénique et vocal ...
     ...Raïna Kabaïvanska incarne l'héroïne réelle dans le spectacle en tant qu'actrice et en même temps elle est brillante en tant que chanteuse. Saturé de dramatisme, son chant dépasse une rare échelle de modulations vocales, en conférant au personnage une authenticité ravissante."("Il Resto del Carlito", 1974, Adriano Cavicci)

     "... En ce qui concerne le principal caractère féminin ...
    Sans aucun doute c'était Raïna Kabaïvanska, actrice exquise possédant une voix très intéressante. Sa voix représente un mélange de belles nuances nostalgiques, d'une diction nette et d'une expressivité exceptionelle quand l'héroïne lutte contre la douleur et la souffrance dans les moments de forts sentiments - aptitude remarquable de créer sur la scène la mobilité pénible de la femme malade aussi bien que l'intelligence par laquelle elle exprime les inégalités sociales" ("Il Giorno", 1974, Arruga)

     Sur "Il Trovatore" en 1978
     "...Raïna Kabaïvanska qui maîtrise au-delà de sa respiration glorieuse sa voix de soprano avec une légèreté de virtuose, possédant un éventail de nuances exceptionnel du ton sonore et solennel jusqu'à la pâleur scintillante - incarne dans le portrait de Leonora une sorte d'intimité humaine tellement riche comme impressions ..."("Salzburger Nachrichten",1978,Max Keindel-Hoenig)

     "...Pour Raïna Kabaïvanska je voudrais noter la phrase suivante: "Illimitée en tout et dans les plus insignifiants détails". Même quand elle ne chante pas, elle continue d'exceller par ses gestes ou par l'expression de son visage... Il suffit qu'elle agit son petit doigt ou qu'elle fronce le sourcil pour attirer immédiatement l'attention de tout le public. Elle chante avec une technique parfaite, pour surmonter certaines difficultés, exige beaucoup de travail, mais qui mène toujours à la victoire. Elle est exceptionnellement attirante par le "piano" et le "pianissimo". Pour atteindre une plus forte expressivité de son chant et de son jeu, elle introduit d'une manière coquine le plus "virtuoso" et la plus inattendue habileté. Elle est la plus superbe actrice-chanteuse de notre temps - recherchée et toujours illimitée." ( "Week-end",1979,Celleti)

     Sur "Manon" en 1981
     "Une interprétation que l'on n'avait pas vu en Itale depuis plusieurs années!" (Teodoro Celli)